Comment protéger la zone respiratoire des travailleurs?

Le masque: la dernière option

Selon les normes en santé et sécurité du travail, l’employeur doit envisager tous les moyens pour gérer l’exposition des travailleurs aux contaminants avant d’utiliser du matériel de protection respiratoire individuel. Néanmoins, dans certaines applications, comme le sablage au jet, il s’agit de la seule manière de protéger à 100% la santé de votre équipe.

Mesures organisationnelles à considérer

• Améliorer la ventilation en augmentant le nombre de changements d’air et l’apport d’air neuf pour réduire la concentration de poussière.
• Effectuer des contrôles administratifs. En déterminant notamment une durée maximale quotidienne autorisée pour une activité ou en interdisant l'accès à certaines installations lorsqu’elles fonctionnent.
• Modifier le procédé ou les matériaux de travail, comme en remplaçant la silice par une substance inoffensive pour le nettoyage au jet abrasif.
• Substituer des solvants.

L'entretien ménager

Le nettoyage des locaux et de l’équipement constitue la base de la protection. L’utilisation d’un aspirateur industriel avec un moteur anti-explosion ou d’une douche d’air est toujours préférable au balai et au soufflet d’air comprimé (qui est d’ailleurs interdit!) afin d’éviter la création de nuages de poussière.

Les procédés par voie humide

Il existe différentes manières de limiter la propagation de la poussière en introduisant de l'eau dans vos procédés. Celle-ci s'agglomère aux particules en suspension qui se déposent ensuite au sol, protégeant ainsi la zone respiratoire. Voici deux avenues envisageables:

• À la source avec, par exemple, un appareil de découpage au jet d'eau.
• Dans l'environnement avec, notamment dans l'industrie du bois et des mines, des brumisateurs ou des humidificateurs qui gardent l'air humide dans l'environnement de travail.

Le confinement

Lorsqu'un procédé produit de la poussière dangereuse, vous pouvez le confiner afin de réduire sa propagation. Un système de captation de poussières à la source (avec une bâche ou une hotte) permet alors de circonscrire la poussière à sa zone d'émission.

Mise à niveau d'un procédé afin d'en améliorer le confinement sur les points d'émissions

L’extraction des contaminants par un système de collecte

Un système de dépoussiérage peut réduire l’exposition de contaminants dans la zone respiratoire du travailleur : soit par écoulement laminaire, soit par captation à la source. Le choix de la méthode la plus appropriée dépend de plusieurs facteurs, dont le type de particules présentes, leur taille et la nature de votre procédé.

Le dépoussiérage par captation à la source: cette méthode permet de réduire au maximum la circulation des particules dans l’environnement, et donc dans la zone respiratoire. Pour qu’elle soit efficace, la captation doit se faire aussi près que possible de la source d’émission et à une vélocité suffisante pour éviter la dispersion. Le travailleur doit également éviter d’obstruer le flot d’air, et il ne devrait pas y avoir d’appareils créant d’autres courants d’air à proximité (comme un ventilateur personnel). Le système peut comprendre une hotte placée à proximité de l’espace de travail, un dispositif d’aspiration attaché à même l’outil ou même une table aspirante. Certaines solutions peuvent donc être mobiles ou fixes.

L'écoulement laminaire: des unités comme la cabine environnementale créent un flux d’air horizontal permettant d’acheminer la poussière qui est générée à son point d’émission vers la bouche d’aspiration situé au fond de l’enceinte. Il est ainsi possible de limiter la présence de contaminants dans la zone respiratoire puisque les particules sont poussées latéralement.

Cette approche n’est évidemment efficace que si le positionnement du travailleur n’interfère avec le flux d’air. En effet, une position dos au flux peut produire de la turbulence et perturber l’efficacité de l’écoulement laminaire.

En dernier recours; la filtration de l’air ambiant

S’il advient qu’on ne puisse capter les particules avant qu’elles n’atteignent la zone respiratoire du travailleur, on doit alors en minimiser la concentration. Dans ce type de situation, l’unité Power Wall est tout à fait adaptée. Ce type d’appareil peut être intégré dans l’environnement sans perturber les habitudes de travail. Cette option n’est toutefois envisageable que si l’on respecte la valeur d’exposition.

Devrez-vous repartir à neuf pour régler le problème?

Dans la majorité des cas, non! Nous essayons d’éviter le remplacement inutile de votre équipement. Quels que soient vos défis, nos experts peuvent vous aider à trouver une solution adaptée à votre environnement et intervenir sur un appareil ou un procédé existant. Ensemble, nous identifierons les risques et implanterons les ajustements nécessaires pour optimiser la captation des particules dangereuses. N’hésitez pas à faire appel à nous!

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